Selon Libération, le sidérurgiste ArcelorMittal aurait décidé de céder les deux hauts fourneaux du site de Florange. L’Etat pourrait racheter l’ensemble, mais pour une bouchée de pain.
Ça sent le roussi à Florange. Selon les informations du quotidien national Libération, le groupe luxembourgeois ArcelorMittal, qui gère le site mosellan, aurait pris la décision de stopper définitivement les deux hauts fourneaux de l’aciérie.
Visite d’Arnaud Montebourg à Florange
Si elle est confirmée par le ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg, la nouvelle risque de très mal passer auprès des 570 salariés de Florange qui, depuis l’arrêt des fourneaux il y a un an, mettent la pression sur leur maison-mère et les gouvernements successifs pour maintenir la filière chaude en Lorraine.
En fait, toujours selon Libé, ArcelorMittal serait prête à céder pour un euro symbolique les deux hauts fourneaux qui font fonctionner l’aciérie.
L’Etat propriétaire provisoire ?
Si la cession est réalisée, l’Etat deviendrait propriétaire du site, mais temporairement, pour plusieurs mois sans doute, le temps de trouver un repreneur viable.
La visite ce jeudi du ministre Arnaud Montebourg à Florange devrait lever un coin du voile sur les réelles intentions du sidérurgiste ArcelorMittal. Un comité central d’entreprise est convoqué pour le lundi 1er octobre avec à l’ordre du jour un seul point : « la situation économique et industrielle » de Florange.