Un ancien salarié d’un groupe de propreté et de teinturerie de Maxéville, muté à Reims en 2009, s’est fait renvoyer pour avoir un peu trop affiché en public ses conquêtes féminines du site lorrain. Son avocat dénonce un licenciement abusif.
De 1992 à 2009, ce salarié de 39 ans d’une société de Maxéville, spécialisé dans la propreté et la teinturerie, a eu le temps d’en avoir quelques-unes, des conquêtes féminines. Jusqu’ici, rien d’interdit. Muté à Reims en 2009, après avoir gravi les échelons professionnels au sein de sa boîte, il croit bon de pouvoir faire partager ses prouesses à certains collègues. Jusqu’ici, rien d’interdit non plus ? A en croire, son employeur, pas si sûr, puisque le Casanova, chef de service achats, se fait renvoyer, ni plus ni moins, son parcours d’intégration à peine achevé.
Deux raisons invoquées : son « comportement désinvolte » et donc l’étalage de ses « conquêtes féminines sur le site de Nancy » ! Des propos « sexistes » et « inappropriés » selon l’avocate de l’entreprise, Me Pauline Blondin. Des propos ayant eu pour cadre « la machine à café ou un restaurant » et relevant ainsi « totalement de la sphère privée », répond Me Fabrice Gossin, l’avocat du plaignant, qui réclame 104 000€ pour licenciement abusif (source : L’Est Républicain).