La société d’hygiène et de propreté a été condamnée pour licenciement abusif envers un ancien salarié, qui s’était vanté, à la machine à café, de ses conquêtes féminines au sein du groupe.
Le tombeur d’Elis a donc obtenu gain de cause. Elles ont beau lui avoir valu un licenciement, ses récits de conquêtes féminines au sein du groupe, lors de pauses à la machine à café, relevaient de la sphère privée, comme le soutenait son avocat, Fabrice Gossin, lors d’une audience devant les prud’hommes au mois de mars 2011. « Ça n’a pas nui à l’entreprise », clamait-il à l’époque.
Trois mois plus tard, le conseil des prud’hommes de Nancy lui a donné raison, condamnant l’un des leaders européens dans le domaine de la propreté et de l’hygiène à verser 35 000 euros de dommages et intérêts au plagnant, pour licenciement abusif. Si le conseil de l’entreprise n’a pas voulu se prononcer, Me Gossin, lui, pouvait se réjouir : « Les conseillers prud’homaux ont fait du droit et non de la morale. » Soit la morale de l’histoire ! (source : Le Progrès).